NOTRE - DAME   de CHÂTEL - MONTAGNE
Eglise romane du 12e siècle   Allier (03)
  
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Châtel-Montagne, chapiteau 77 :
Végétaux schématisés "en aplats"

  
chapiteau
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chapiteau

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Emplacement


Face sud de la nef, sous la voûte, dans le prolongement du 2e pilier sud.

Description


Immédiatement sous le tailloir un bandeau nu forme l'échine du chapiteau, sous lequel est placé le décor.

Sur la face principale, deux feuilles d'eau représenté uniquement par leur contour traité en aplats, formant chacune un jambage en "oméga" élancé.

Sur chaque face latérale, une demi feuille d'acanthe traitée de manière linéaire. Des deux cotés la partie toute postérieure de la face semble être restée 'brute", comme si le chapiteau avait été prévu pour être davantage encastré dans le mur.


Sur la face gauche, la nervure, donne naissance, sur toute sa hauteur, à quatre traits curvilignes étagés dessinant la moitié latérale de la feuille. Ces quatre folioles contournent l'angle du chapiteau pour se prolonger jusqu'au contact de la feuille d'eau gauche de la face principale.

Sur la face droite la nervure donne naissance par son extrémité supérieure à deux folioles . Le supérieur donne naissance à deux terminaisons étagées, l'inférieur à cinq. Aucune d'elles ne se prolonge sur la face principale.

Cette gravure de feuilles en aplats est encore plus dépouillée que sur le chapiteau 37 (dans le segment nord est du déambulatoire) dont elle diffère nettement.

Elle se rapprocherait plus, bien qu'en saillie, de la gravure linéaire en creux d'aspect archaïque des chapiteaux 71 et 69 placés sous le porche ouest.

A noter que ce chapiteau est le seul des "grands" chapiteaux de la nef et du chœur à avoir un volume d'épannelage "bombé".

Enfin, ce chapiteau a probablement subi un accident en cours de taille ou lors de la pose : la partie sculptée de la face latérale et du bord droits du tailloir sont séparés du mur par une bande irrégulière en creux tout juste dégrossie.

Ce chapiteau qui diffère tellement de tous les autres, a-t-il été conçu pour cet emplacement ? Date-t-il des restaurations du 19e siècle ? Ce n'est certainement pas le seul chapiteau à énigmes de Châtel-Montagne qui demanderait une étude plus poussée.




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